Selon un rapport-bilan de la Direction générale du Trésor (DGTC) sur l’emprunt obligataire 2013-2018 lancé par l’Etat du Cameroun en décembre 2013, et pour lequel la somme de 80 milliards de francs Cfa a été mobilisée en deux semaines, 12,3% des souscriptions sont venus d’investisseurs équato-guinéens.
Le pays d’Obiang Nguéma est, de ce fait, le premier pays étranger ayant répondu à cet appel public à l’épargne du gouvernement camerounais. En effet, renseigne la DGTC du ministère des Finances, les autres pays étrangers recensés parmi les souscripteurs, à savoir le Congo (1,8%), le Gabon (1,2%) et la Côte d’Ivoire (0,01%), n’ont pas cassé leur tirelire pour le Trésor public camerounais au cours de cette opération, leurs souscriptions cumulées ne représentant qu’un peu plus de 3% des participations reçues. Contre plus de 84% pour les investisseurs camerounais et 12,3% pour ceux de la Guinée équatoriale...
Le classement par types de souscripteurs révèle pour sa part «que 648 entités ont participé à cette opération. Celles-ci sont constituées à plus de 90% par des personnes physiques qui ont obtenu une part de titres de 13,1%».
En clair, bien qu’étant plus nombreux, les particuliers n’ont pas pu surpasser les entreprises, dont les souscriptions culminent à 86,9% de l’enveloppe globale.
En rappel, cet emprunt obligataire 2013-2018, le deuxième le l’histoire des finances publiques camerounaises après celui de 2010, a été introduit à la cote du Douala Stock Exchange (DSX) depuis janvier 2014, permettant ainsi au marché boursier camerounais d’ajouter une nouvelle ligne d’obligations à sa cote.
Agence Ecofin